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Les risques

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• Facteurs à prendre en considération

• Risques? Quels risques?

• Qui s’expose aux risques?

• Comment se produit une noyade?

• Quelle est l'ampleur des risques?

• Suis-je à risque?

• Les gilets de sauvetage sont-ils la solution?

• Les gilets de sauvetage doivent aussi être portés au travail

Pourquoi ne portent-ils pas de gilet de sauvetage?

Quelles sont leurs excuses?

 

La navigation de plaisance est une activité fort agréable, mais elle nécessite des connaissances et des compétences particulières. L'exposition prolongée au soleil, au vent et aux vagues peut affecter les fonctions visuelles, l’équilibre, la vigilance et la vitesse de réaction des membres de l’équipage et des passagers. Et dans les petites embarcations, une chute par-dessus bord ou un chavirement peuvent malheureusement se produire sans qu’on s’y attende. L’eau froide ou la consommation d’alcool créent des conditions critiques tournant vite au drame.

Êtes-vous prêt pour un sauvetage?

 

Facteurs à prendre en considération

- le soleil, les vagues et le vent
- l’obscurité
- l’habillement (vêtements et chaussures)
- l’état de choc dû au froid
- l’épuisement à la nage
- l’hypothermie
- la perte de connaissance
- le taux d’alcoolémie

 

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Risques? Quels risques?

Les plaisanciers expérimentés et les professionnels de la sécurité nautique s’entendent tous sur le fait que les risques peuvent et doivent être gérer en développant le réflexe de bien se préparer et de prendre des décisions éclairées. Dans les situations de détresse, l’expérience démontre que l’eau est un environnement qui ne fait pas de discrimination. Les victimes ne sont pas seulement ceux qui sont imprudents, inconscients, en état d’ébriété ou inexpérimentés (quoique malheureusement, beaucoup comptent parmi eux). En réalité, on en retrouve autant qui ont agi de façon responsable, qui sont des plaisanciers expérimentés, qui se considéraient comme étant de bons nageurs ou qui sont restés dans des eaux qu’ils connaissaient bien.

Ce que tous ces plaisanciers avaient en commun (sans discrimination aucune) est tout simplement le fait qu’ils ne PORTAIENT PAS DE GILET DE SAUVETAGE, lequel aurait certainement sauvé leur vie quand les choses ont mal tourné.

Ce que tous ces plaisanciers avaient en commun (sans discrimination aucune) est tout simplement le fait qu’ils ne PORTAIENT PAS DE GILET DE SAUVETAGE, lequel aurait certainement sauvé leur vie quand les choses ont mal tourné.

 

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Qui s’expose aux risques?

 

Le groupe le plus à risque est celui des hommes qui se déplacent en petites embarcations.

Ces victimes se retrouvent brusquement dans l’eau. Le nombre de bons et de mauvais nageurs de ce groupe s’équivalent. Autant d’entre eux se trouvent près des rives en eaux calmes qu’au large sous des conditions de grosses vagues et de vents forts. Quelle que soit la façon qu’ils fassent leur entrée dans l’eau (à cause d’une chute accidentelle par-dessus bord, un chavirement ou une submersion), le résultat final est toujours le même. L’eau les réclame.

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Comment se produit une noyade?

 
Une noyade peut se produire rapidement et silencieusement.


L’état de désorientation causé par la luminosité et la chaleur du soleil, le vent, le bruit, le taux d’alcoolémie ou le monoxyde de carbone est un des facteurs qui peuvent entraîner une chute par-dessus bord.

Les conditions météorologiques et l’état des vagues peuvent occasionner l'entrée d'eau par les bords d’une petite embarcation, ou même la faire chavirer soudainement.

Si l’eau est froide, le choc de l’immersion provoque un réflexe inspiratoire involontaire, lequel, s’il se produit sous l’eau, peut se révéler être votre dernier souffle.

 

L'habileté à la nage ne sauve pas toujours

Même si vous arrivez à survivre à l’immersion soudaine et que vous réussissez à vous ressaisir des premiers instants effroyables de l’hyperventilation incontrôlable, vous constaterez rapidement que vos muscles figent et qu’il vous devient presqu’impossible de garder la tête au-dessus des vagues. Quand l’eau est froide et que vous portez un peu plus qu’un simple maillot de bain, au lieu de vous ébattre dans l’eau, vous vous débattrez pour survivre. Après un court laps de temps, vos membres ne répondront plus et vos pieds s’enfonceront. C’est l’effet de l'épuisement à la nage. Ceux qui étudient ce phénomène ont découvert qu’il touche même les plus forts y compris les meilleurs nageurs.

Il est trop tard pour appeler au secours ou essayer tant bien que mal de trouver et de revêtir un gilet de sauvetage. Vos amis ne pourront plus rien pour vous.


 

Il s’agit d’une question de vie ou de mort

Malheureusement, les rapports d’accident les plus tragiques incluent souvent les témoignages de ceux qui ont manqué d’empêcher leurs êtres chers de sombrer sous l’eau. Dans certains cas, l’obscurité de la nuit réduisait la visibilité. Dans d’autres cas, ils étaient hors de leur portée, ou pire encore, ils se touchaient mais ont lâché prise.

Le souvenir d’être sur une rive, debout à regarder les équipes de récupération fouiller les eaux sombres, est un cauchemar qui hante les membres de la famille, les amis, les voisins et les collègues pleurant la perte de ceux disparus sous les flots.

• Pour en savoir plus sur la science et la physiologie de la noyade, voir Essentials of Sea Survival de Golden/Tipton

• Voir « It Doesn't Look Like They're Drowning » dans On Scene, la evue de recherche et de sauvetage de la Garde côtière américaine - automne 2006 (format PDF)

 

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Quelle est l'ampleur des risques?

 

Chaque année, il y a autant de noyades qu’il y a de passagers à l’intérieur d’un avion de ligne commerciale.

On peut facilement imaginer que si, chaque été, un avion s’écrasait en quelque part au Canada, personne n’oserait prendre l’avion jusqu’à ce qu’une commission d’enquête indépendante identifie le problème et mette en œuvre une solution. Comme nous entendons surtout parler des cas de noyades liées à la navigation de plaisance dans les bulletins de nouvelles régionales, nous ne mesurons nullement l’ampleur du problème et nous sommes donc portés à croire que ça ne pourrait jamais nous arriver.

Aussi, à cause de la nature privée et tragique de ces accidents, les organismes de sécurité publique et les forces policières hésitent à divulguer les détails, lesquels pourraient pourtant inviter les gens à réfléchir sur leur comportement.



Quel est le bilan?

Module 1:

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• Rapport de la Croix-rouge canadienne sur les tendances en matière de navigation de plaisance au Canada 2010 (format PDF 1213KB)

• Rapport de la Croix-rouge canadienne sur les noyades et autres traumatismes liés à l’eau au Canada : 10 ans de recherche (édité en 2006/2009):

    Module 1 - Aperçu (pdf 3MB)

    Module 2 - La glace et l’eau froide (pdf 4MB)

    Module 3 - La navigation et les embarcations motorisées (pdf 1MB)

    Module 4 - La navigation non motorisée (pdf 780kb)

    Module 5 - La pêche (pdf 1MB)


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Suis-je à risque?

 

Nous savons tous qu’en excursion sur un gros bateau comprenant une cabine et une solide rambarde, le risque de tomber dans l’eau est (heureusement) plutôt faible. Pour des raisons évidentes, ce risque augmente si la taille du bateau (et sa stabilité inhérente) diminue. Ce fait correspond non seulement à nos propres observations, mais aussi aux statistiques publiées dans les rapports de noyades sur plusieurs années. Nous comparons donc ces risques avec ceux des autres sports, activités quotidiennes ou maladies les plus répandues. Nous recalculons les risques selon une formule qui tient compte du nombre de personne à bord, du nombre de bateaux, du nombre d’excursions pour enfin arriver à un chiffre représentant un taux de risque de blessure ou de noyade qui semble faible en comparaison des risques que nous courrions si nous conduisions une voiture ou si nous étions atteint d’un cancer. Ce « calcul » du risque nous sécurise, mais il nous tient aussi (malheureusement) dans le déni.

Le fait demeure que les CONSÉQUENCES d’une chute par-dessus bord sont tellement graves et tellement susceptibles de se terminer par une noyade que le jeu des statistiques et probabilités ne permet pas d’évaluer adéquatement les risques. N’importe qui peut être victime d’une noyade, n’importe où et n’importe quand. Et cela se produit.

Voici une autre façon de se représenter les risques :

Lorsque nous marchons le long de la bordure de chaussée, nous pouvons aisément garder l’équilibre. Longer le bord d’un immeuble à deux étages exige la même habileté, sauf que la conséquence d’une chute sur le pavé est autrement différente dans les deux cas.

Comme la surface de l’eau est très proche de nous lorsque nous sommes à bord d’un bateau et qu’elle nous semble paisible et agréable lorsque nous nous baignons dans une piscine ou à la plage (ou d’un quai ou d’une plate-forme de baignade), l’idée de tomber dans l’eau ne semble pas poser problème.

- Or, se retrouver involontairement dans l’eau est une tout autre expérience.
- Or, se cogner la tête ou ressentir l’eau nous entrer dans le nez après avoir été submergé suite à une chute par-dessus bord ou un chavirement est une tout autre chose.
- Or, être plongé dans l’eau vêtu d’un jeans, de souliers de course et d’un pull molletonné, sans parler de bottes ou de cuissardes, est une tout autre chose.
- Or, être immergé dans une eau froide qui coupe le souffle et sape l’énergie est une tout autre chose.

Avec les autres causes de mortalité comme les accidents d’automobile ou le cancer, on doit tenir compte de populations entières, de nombreuses variables et de facteurs complexes multiples sans jamais vraiment pouvoir sérieusement proposer une seule mesure préventive clé. Ce qui n’est pas le cas pour les noyades liées à la navigation de plaisance (et souvent à la baignade). Même s’il y a plus d’un facteur faisant qu’un plaisancier peut se retrouver par-dessus bord, la réalité est qu’une fois dans l’eau, tout peut mal virer très vite.
La solution la plus simple et la plus économique qui règle tout est de PORTER UN GILET DE SAUVETAGE.

 

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Les gilets de sauvetage sont-ils la solution?

 

 
Le port du gilet de sauvetage atténue l’effet d’autres facteurs contribuant aux accidents, tels que les eaux agitées, l’eau froide, les vagues ou les vents soudains, la surcharge, le vertige dû au soleil ou au fait de se lever trop rapidement, le monoxyde de carbone émis par un moteur tournant au ralenti ou une collision contre un haut-fond, un bois fondrier ou un autre bateau. Ces facteurs peuvent intervenir dans n’importe quels ordre et enchaînement, mais si vous portez un gilet de sauvetage, vous aurez de bonnes chances de vous en tirer sain et sauf. 
• Votre tête sera maintenue hors de l’eau durant les premières minutes critiques.   
• Vous arriverez à vous ressaisir rapidement et à aider votre enfant effrayé, votre parent souffrant de troubles cardiaques ou votre ami blessé.

• Vous serez en mesure de vous accrocher au bord du bateau avant qu’il ne parte à la dérive.
• Vous serez visible aux membres de l’équipage des autres bateaux et aux intervenants en recherche et sauvetage. 
• Vous pourrez survivre au réflexe inspiratoire de l’état de choc dû au froid et vous aurez la chance de combattre les effets fatals de la déperdition thermique provoquée par l’immersion prolongée (hypothermie) et ainsi augmenter vos chances de survie.

• Informez-vous sur les gilets de sauvetage et les noyades liées à la navigation de plaisance en lisant le rapport de recherche SAUVE-QUI-PENSE/CCSN 2003


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Les gilets de sauvetage doivent aussi être portés au travail

 

Un gilet de sauvetage est comme une ceinture de sécurité ou un casque de protection : une fois l’accident survenu, il est déjà trop tard pour le revêtir. Le moment critique est celui où vous entrez en contact avec l’eau.

Si vous ne portez pas de gilet de sauvetage à cet instant, ce n’est vraiment pas la peine d’en apporter un. Même avec beaucoup de pratique, il est extrêmement difficile d’enfiler un gilet de sauvetage une fois dans l’eau.

Un gilet de sauvetage est une des premières choses qui part à la dérive (généralement avec le bateau). C’est également une des premières choses que découvrent les intervenants en recherche et sauvetage (généralement assez loin du cadavre submergé).

 

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Pourquoi ne portent-ils pas de gilet de sauvetage?

 

Les études révèlent que beaucoup de gens ne portent pas de gilets de sauvetage tout simplement parce que rien ne les y oblige. Ils estiment que ce n’est nullement nécessaire et n’en ont pas envie.
Selon une enquête sur l’attitude des plaisanciers effectuée par la Croix-rouge canadienne en 2002, 60% des hommes qui n’ont pas l’habitude de porter un gilet de sauvetage ont déclaré qu’ils le feraient si c’était obligatoire.
Le Règlement sur les petits bâtiments actuellement en vigueur stipule que tous les plaisanciers doivent porter un gilet de sauvetage ou un vêtement de flottaison individuel (VFI), mais il reste vague sur quand il doit être revêtu.
Des modifications récemment apportées à ce règlement exigent maintenant que les gilets de sauvetage et les VFI soient « de la bonne taille pour chaque personne à bord » et aussi « à portée de la main ».
Le port d’un gilet de sauvetage ou d’un VFI est obligatoire pour les conducteurs de motomarine. En ce qui concerne les activités dans lesquelles les VFI gonflables sont autorisés, ceux-ci doivent être portés de façon à satisfaire les exigences relatives à l’équipement de bord obligatoire.
De plus en plus d’organisations planifiant des activités autour de l’eau exigent que tous les participants portent un gilet de sauvetage. Ceux qui s’aventurent sur l’eau dans le contexte de leur travail sont aussi soumis à ces exigences et reçoivent un VFI confortable qu’ils doivent obligatoirement porter.

Or, la plupart des gens ne portent quand même pas de gilet de sauvetage. Quand on les interroge sur leur attitude et leur comportement à l’égard du port du gilet de sauvetage dans le cadre de sondages, plusieurs personnes insistent qu’ils sont prudents et responsables et « bien entendu », qu’ils portent un gilet de sauvetage. Malheureusement, ces témoignages sont infirmés par les études empiriques sur le port du gilet de sauvetage, lesquelles rapportent que, dans les meilleurs des cas, 15% des gens portent des gilets de sauvetage. D’ailleurs, il y a souvent plus d’animaux domestiques que d’enfants qui portent des gilets de sauvetage, et on constate qu’il y a encore moins d’adultes qui le font, ratant ainsi une belle occasion de donner l’exemple.

 

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Quelles sont leurs excuses?

 

(L’excuse facile justifiant le fait de ne pas porter de gilet de sauvetage est celle que nous traînons depuis que nous sommes tout petit…)

« Je ne veux pas! »

(Quand on demande pourquoi, la réponse courante est...)

« C’est tout mouillé et ça sent mauvais! »

(Vous le seriez aussi si vous étiez entassé depuis dix ans contre la proue…passe alors à une meilleure excuse…)

« Ils ne sont pas confortables! »

(Ils ne l’étaient peut-être pas jadis, mais les temps ont bien changé. Il est grand temps d’en essayer un d’une autre taille, d’un style dernier cri ou fait avec un chouette nouveau matériau. Faites un choix vous assurant un confort optimal lors de votre activité…)

« Ils coûtent trop chers! »

(Vraiment? Avez-vous pris le temps de bien magasiner? Combien a coûté ce café de spécialité? Ces lunettes de soleil que vous avez échappées dans l’eau? Le dernier plein d’essence pour la motomarine? Assurément, les survivants de noyades ne regrettent jamais un tel investissement. Dépensez un peu plus que le « modèle de base » bon marché et vous pourriez vous retrouver avec une veste ou un blouson que vous ne sentirez même pas et qui vous méritera des regards d’admiration.

« De toute façon, je n’en ai pas besoin! »

(Les professionnels de la sécurité nautique, eux, voient les choses autrement. Informez-vous, puis de grâce, enfilez-le…)

« Je suis un bon nageur. »

(C’est possible. Vous souvenez-vous de la dernière fois que vous avez nagé en eaux libres vêtu d’une paire de chaussures, d’un jeans ou d’un blouson? L’eau était-elle froide? Étiez-vous effrayé?)

« Ne me dites pas quoi faire. Ça ne regarde que moi. »

(D’accord, mais si vous vous considérez comme une personne responsable, comment pouvez-vous refuser d’être responsable de vous-même...? Comment assumez-vous votre responsabilité envers les autres dans votre embarcation et dans la vie?)

 

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Les choix

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- selon le type d’activité
- style, confort et bonne taille
- les nouveaux gonflables
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Le bon style, la bonne taille et le bon degré de flottabilité font toute la différence.

Jetez un coup d’œil à nos nouveaux produits et faites-vous plaisir.

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Les responsabilités

 

zipperEn tant que propriétaire ou conducteur d’un bateau, vous êtes tenu d'un devoir de diligence envers tous vos passagers. 

Vous devez fournir un gilet de sauvetage de la bonne taille à chaque personne à bord. À quel moment devriez-vous insister qu’ils les portent?

Êtes-vous en mesure de veiller à leur sécurité?

Êtes-vous pleinement préparé à faire face à une situation d'urgence? Les personnes à bord sont-elles informées de votre plan de sauvetage?

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